Religion au Burkina : « on continue de diaboliser les fétiches »
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Religion au Burkina : « on continue de diaboliser les fétiches »

Gouasso Yabré s’assume. Il dit être un adepte de la religion dite traditionnelle. Le jeune homme affirme constater que de plus en plus, de jeunes comme lui se « libèrent » des religions dites révélées pour retourner vers l’authenticité, les pratiques endogènes. «On continue de diaboliser, on brûle les fétiches sous prétexte que c’est satanique. C’est ce qui nous a frustrés(…) il n’y a pas de raison qu’on se provoque en public. Ce sont des actes ostentatoires qui doivent être sanctionnés. Ça pourrait créer des dérives », prévient le jeune adepte de la religion traditionnelle. Il était invité sur le plateau de Ya’Débat du vendredi 7 mai avec Dr Miédome Kam, anthropologue, Henry Paré, jeune catholique membre du buisson ardent.