A Ouaga, la vie continue mais la tension monte©AFP
Un homme circulant à bicyclette dans une rue de Ouagadougou en janvier 2016.

A Ouaga, la vie continue mais la tension monte

Le dimanche 14 novembre 2021 à Inata dans la province du Soum, une nouvelle attaque terroriste a fait 53 morts, dont quatre civils. Cette fois, 49 gendarmes ont également perdu la vie. Cette nouvelle offensive suscite indignation et mécontentement au sein de la population burkinabè pour qui «trop, c’est trop…»

Dans tout le pays, des manifestants se rassemblent pour crier leur colère et dénoncer « l’incompétence flagrante » du gouvernement dans la gestion de la situation sécuritaire du pays. En réponse, le président du Faso, Roch Kaboré, a  lancé plusieurs mesures (ouverture des frontières terrestres à partir du 1er décembre…), annoncé l’ouverture d’une enquête administrative sur des « dysfonctionnements à un niveau important » au sein de l’armée et promis la mise en place d’un gouvernement resserré.

Malgré tout, la vie continue. Dans la capitale, et malgré la multiplication des attaques et la morosité économique, des jeunes tentent de ne pas sombrer dans le désespoir. Le studio Yafa est allé à la rencontre de jeunes vendeurs du la rue Kwame Nkrumah, certains ayant fuit les violences, d’une jeune femme dont le frère militaire a été tué, de réfugiés maliens et enfin d’un communicant qui analyse le message des autorités. Retrouvez chaque jour notre série en cinq épisodes.