CAN-2019 : suivre la compétition en dépit de l’absence du Burkina
L'Egypte accueille la première Coupe d'Afrique des nations à 24 équipes

CAN-2019 : suivre la compétition en dépit de l’absence du Burkina

Le Burkina Faso n’est pas présent à la 32e Coupe d’Afrique des nations (CAN). Une absence déplorée par des jeunes burkinabè amoureux du ballon rond. Le choix du pays à supporter est, pourtant, vite fait.

 » L’absence du Burkina m’attriste et m’enlève l’envie et l’engouement que cette CAN aurait pu susciter en moi ’’. Clément Bassolé suivra néanmoins la Coupe d’Afrique des nations mais la présence des Etalons aurait pu faire monter l’adrenaline. Avec des amis à la maison ou dans les maquis, Clément suivra les matchs des pays voisins – la Côte d’Ivoire ou le Ghana – la loi de la proximité oblige. Il pourra même « piétiner » sur ses heures de travail pour regarder des rencontres capitales.

 
Syntiche Guebré, inspectrice de travail, ne comprend pas toujours comment les Etalons n’ont pas pu se qualifier alors que le nombre des pays participants est passé de 16 à 24. Elle aimerait bien que la Côte d’Ivoire ou le Sénégal remporte le titre. A son avis les équipes de ces deux nations ont du potentiel.

                                                                                                             Amertume

 
Comme les hommes, elle ne pourra pas aller dans les maquis pour suivre les matchs et profiter de l’ambiance et des commentaires.  » Je suis femme et rares sont les femmes qui s’intéressent au football. Je resterai à la maison pour suivre les compétitions en famille ’’, indique-t-elle.
 
 » Quand le Burkina joue, c’est une autre sensation’’, explique Julien les yeux écarquillés. Le rendez-vous du football africain est, selon lui, une occasion pour les pays d’Afrique de hisser haut les couleurs nationales. Des moments de  » folies  » à ne pas rater souligne-t-il même si l’absence du Burkina le rempli d’amertume. Il ne sait pas pour le moment quel pays supporter.  » Je verrai en fonction de l’évolution ’’, dit-il l’air visiblement abattu.