Pléthore de festivals : « Ce sont des niches d’argent»
L'impact des festivals sur la culture burkinabè n'est pas très perceptible selon les invités de Ya'Débat

Pléthore de festivals : « Ce sont des niches d’argent»

« J’ai vu que mon pays a un problème d’unité, il y a trop de haine, les gens s’entre-déchirent. J’ai fais mon festival, pas pour gagner de l’argent(…) Le Burkina est déchiré actuellement, on appelle les gens à se pardonner », a expliqué Bass Mandelson, invité de l’émission hebdomadaire Ya’Débat. Son explication ne convainc pas Dr Jacob Yarabatioula, enseignant chercheur et écrivain qui lui, parle plutôt parle d’opportunisme. « C’est de l’opportunisme pure. Il a saisi une situation de notre pays déchiré pour créer son festival. Si le contexte s’améliore, tu disparais ». Alassane Kéré, journaliste culturel ne se fait pas d’illusion. Observateur averti de l’univers des festivals, il conclu que ces festivals sont en réalité des niches d’argent.

Pour les invités de Ya’Débat du vendredi 2 avril, l’impact des festivals est minime sur la culture burkinabè.