Patrimoine : des richesses à préserver pour les générations futures©Sidwaya
Une richesse historique pour les jeunes générations

Patrimoine : des richesses à préserver pour les générations futures

Cinq sites de fourneaux, vieux de plusieurs siècles, ont été choisis par le Comité du patrimoine mondial, réuni à Bakou, en Azerbaïdjan pour sa 43e session. Une victoire selon les autorités burkinabè pour qui, ces patrimoines doivent survivre pour les générations à venir. Le Burkina Faso a obtenu l’inscription de ses sites de métallurgie ancienne au patrimoine mondial de l’UNESCO, le vendredi 5 juillet 2019.
 
L’information de l’inscription des cinq sites burkinabè de métallurgie ancienne du fer sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO a été accueillie avec liesse par les autorités présentes en Azerbaïdjan et relayée par les réseaux sociaux. Pour Pr Alkassoum Maïga, ministre en charge de la recherche scientifique, « leur inscription au patrimoine mondial nous interpelle ainsi qu’à l’Afrique et l’humanité sur notre responsabilité de les préserver et de les conserver pour les léguer aux générations futures dans les meilleures conditions ».
Situés dans les localités de Tiwêga, Yamané, Kindibo, Bekuy et Douroula, ces sites, vieux de plus de six siècles, ont été utilisés pour l’extraction et la fonte du fer. «Il est toujours rappelé que l’Afrique n’est pas rentrée dans l’histoire. Ce type de biens permet de révéler aux yeux de l’humanité que les Africains en général et les Burkinabè plus spécifiquement étaient dans une dynamique industrielle qui leur permettait d’extraire le fer à partir des fourneaux », a soutenu Pr Alkassoum Maïga.

                                                              « Redorer le blason »

Dans un contexte difficile pour le Burkina, marqué par des attaques terroristes, cette inscription va permettre de mettre la lumière sur la richesse culturelle burkinabè, au moment où le pays est considéré comme infréquentable. « Cela nous aiderait à protéger ces biens fragiles menacés de dégradation », s’est réjoui pour sa part, Léonce Ki, directeur des Sites classés patrimoine mondial du Burkina Faso. Le pays comptait déjà deux sites reconnus par l’Unesco : les ruines de Loropéni et la réserve naturelle d’Arly.