Dans un communiqué signé du porte-parole du gouvernement, les autorités burkinabè informent que depuis le 13 janvier 2023, les services de sécurité sont à pied d’œuvre pour démanteler un réseau de déstabilisation du pays.
« Ce réseau qui implique aussi bien des militaires en fonction que des militaires radiés, des civils et des activistes entre autres, planifiait de déstabiliser les institutions du Burkina Faso et de mettre un coup d’arrêt brutal au processus de Refondation pour la dignité, l’intégrité, la liberté et la souveraineté de notre pays », peut-on lire dans la note du 18 janvier 2023.
Le porte-parole du gouvernement Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a poursuivi en indiquant que des interpellations ont été faites sur la base « d’indices cohérents ». En plus des entretiens et des analyses techniques qui seraient en cours, il y a également « des recoupements pour mieux dégager d’éventuelles autres implications ».