Studio Yafa a choisi d’ouvrir ses portes à l’occasion de la Journée mondiale de la Radio commémorée le 13 février 2024. Les visiteurs ont apprécié le travail de l’équipe.

Ambiance non habituelle au Studio Yafa, le 13 février 2024. Des décorations accueillent depuis l’entrée de l’enceinte et un peu partout à l’intérieur, ballets de visiteurs… Pour cause, les premiers responsables ont initié une journée portes ouvertes à l’occasion de la Journée mondiale de la Radio.

Recueillir les avis des visiteurs du jour sur les différents programmes déroulés

Le coordonnateur du Studio Yafa , Koudoussou Laourou, fait comprendre que c’est une occasion saisie pour ouvrir « le cœur du projet à tous ceux qui ont envie de voir comment nous travaillons, comment nous produisons toutes ces émissions, tous ces reportages qui sont repris sur l’ensemble du territoire national, à travers nos 51 radios partenaires ». A l’en croire, il s’est agi également de recueillir les avis des visiteurs du jour sur les différents programmes déroulés et aussi des suggestions sur d’éventuelles thématiques qu’ils veulent retrouver dans les différentes publications du Studio Yafa.

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Mandaté par le ministre d’Etat, ministre en charge de la Communication, le chargé de missions, Pascal Yemboini Thiombiano, traduit ses sentiments à l’issue d’une visite guidée : « Je découvre une belle infrastructure et je voudrais saluer ici l’initiative du studio Yafa. Je vois une équipe dynamique, compétente, jeune, qui abat un travail énorme. Et je constate également que bon nombre de radios locales utilisent les programmes qui sont proposés par le Studio Yafa. C’est la preuve sans doute que c’est de la qualité qui est proposée. À cette cinquantaine de radios qui utilisent les contenus du Studio Yafa qui sont livrés en prêt à diffuser, et c’est une aubaine ».

L’ancien directeur général de la télévision nationale, après un tour de la rédaction et dans les deux studios, explique que les productions de contenus nécessitent des coûts, des ressources financières et humaines, ce qui n’est pas donné à tous les organes. Du coup, selon lui, quand on livre à des radios des programmes prêts à être diffusés, « c’est une aubaine », ajoutant que « ça leur permet de meubler leur grille de programme ». Pour ce soutien à la presse nationale, il s’est fait le porte-parole du ministre en charge de la Communication pour « saluer cette initiative du studio Yafa, et puis les encourager à aller de l’avant ».

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Le directeur général du Fond d’Appui à la Presse privée (FAPP), Ag Ibrahim Mohamed, dans le même sens, confie avoir trouvé une très belle ambiance, un cadre de travail convivial et très sympathique avec des professionnels des médias, des griffes bien connues. Il dit également ne pas être surpris par la qualité des contenus et l’originalité des thématiques qui sont traitées par le Studio Yafa et qui sont partagés avec une cinquantaine de radios partenaires à l’intérieur du pays. Pour lui, ce partage de contenu comble un vide « dans le contexte actuel pour ces radios qui ont des difficultés à aller faire du travail du terrain ».

Il fait noter que le Studio Yafa fait « des choses très intéressantes en termes de soutien aux personnes vulnérables, en termes de santé, d’amélioration des services sociaux de base… Moi je trouve toujours du plaisir à les écouter à la radio et à lire les articles qui sont partagés par le Studio Yafa ». Au-delà des compliments, le directeur du FAPP pour démontrer toute son admiration projette de revenir, pour cette fois s’inspirer de l’expérience du Studio Yafa où en plus de la vente des produits médias, il y a d’autres activités génératrices de revenus qui sont pratiquées par les médias partenaires du Studio Yafa. « Je pense que c’est une innovation qui peut être capitalisée et qui puisse nous intéresser », a-t-il conclu.

Le président de l’Association des Jeunes pour le Développement, Alioun Kondombo, qui est venu avec des questions en tête a été dérouté après la visite. Cela du fait qu’il pensait avoir affaire à une radio classique comme celles commerciales dans le paysage médiatique burkinabè. Mais il dit avoir découvert « une sympathique et jeune équipe au Studio Yafa » et a compris la chaîne de production de l’information.

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Les premiers responsables du Studio Yafa ont mis à profit la commémoration de la Journée mondiale de la Radio pour baptiser l’un des studios au nom de Safiatou Ilboudo, une journaliste du Studio Yafa arrachée à l’affection de sa famille biologique et professionnelle, le 12 septembre 2023.

Boureima Dembélé