Trafic d’enfants : le Burkina et la Côte d’Ivoire accordent leurs violons
Trois nouveaux accords bilatéraux ont été signés dans les domaines des frontières, de la mobilité des enfants, des mines et des carrières

Trafic d’enfants : le Burkina et la Côte d’Ivoire accordent leurs violons

Un accord de coopération pour venir à bout du phénomène a été signé par les deux pays à l’issue de la 8e session du traité d’amitié et de coopération (TAC), tenue à Ouagadougou du 29 au 31 juillet 2019. 
 
Le Burkina et la Cote d’ivoire renforcent leur coopération relative à la mobilité transfrontalière des enfants. A travers un accord signé le 31 juillet, les deux pays s’engagent à mettre en place des mécanismes appropriés de protection des enfants en situation de mobilité. Des dispositifs nationaux de surveillance et de vigilance sur la traite et les pires formes de travail des enfants seront mis en place dans les deux pays. Les services de police et de gendarmerie devront coopérer pour démanteler les réseaux de trafiquants, poursuivre et punir les auteurs et les complices. 
 
Un plan d’action
 
Un nouveau plan d’action pour la période 2019-2021 est en voie d’élaboration par la Côte d’Ivoire. L’implication du Burkina est sollicitée notamment dans l’élaboration et la mise en œuvre d’une procédure plus systématique de recherches parentales et la réinsertion des enfants victimes dans leurs familles d’origine. Les deux parties devront également identifier les zones à risque de la traite des enfants dans chaque Etat pour élaborer une cartographie des interventions, en vue de démanteler les réseaux de traite d’enfants selon le communiqué final du TAC.  En décembre 2018,  près d’une vingtaine d’enfants ont été interceptés par la police ivoirienne en partance pour la Côte d’Ivoire.