Burkina : partir étudier à l’étranger pour être compétitif sur le marché de l’emploi©Contenu Image Galerie d'images Vidéo Pièce
La France fait partie des destinations favorites des étudiants burkinabè

Burkina : partir étudier à l’étranger pour être compétitif sur le marché de l’emploi

Décrocher un diplôme à l’international, un rêve pour de jeunes burkinabè. Des diplômes considérés par ces derniers comme un moyen rapide pour intégrer dans le marché de l’emploi. Après l’obtention du baccalauréat certains scrutent les opportunités et offres d’études à l’étranger.
 
Eudes Somda, passionné d’économie après son premier diplôme en poche s’est lancé à la recherche d’une offre d’études à l’étranger. Le jeune homme, porte son choix sur une bourse marocaine. « La moyenne minimale pour postuler à la bourse était 14 et moi j’ai eu 14,70 de moyenne. J’ai postulé, malheureusement je n’ai pas été sélectionné », raconte t-il avec regret.

En attendant, Eudes se contente de sa bourse nationale. Inscrit à l’université catholique Saint Thomas d’Aquin, le jeune homme de 19 ans, n’exclut pas la possibilité d’obtenir une bourse étrangère après la licence.
 
Régis Dabiré, a eu plus de chance dans sa démarche. Il a été accepté dans plusieurs universités en Europe. « Depuis janvier, j’ai été admis dans des universités pour le Master. A l’extérieur c’est l’excellence qui prime, là-bas il n’y a pas matière à débattre. Dans un tel cadre si tu es brillant et tu te mets au sérieux, forcément des portes vont s’ouvrir à toi »,  explique-t-il.

Pour Régis Dabiré, les opportunités d’emploi qu’offrent ces universités et leur réputation sont des facteurs qui attirent les jeunes vers celles-ci. Plusieurs de ses camarades, après l’obtention du baccalauréat, nourrissent comme lui le rêve d’étudier à l’étranger. 
 
De nombreux parents s’endettent ou font des sacrifices énormes pour envoyer leurs enfants faire des études à l’étranger.
 
En plus, les retards académiques dans les universités publiques au Burkina, la non-reconnaissance de certains diplômes des universités privées et la situation sécuritaire contribuent à alimenter davantage le rêve d’étudier à l’extérieur.