Les épreuves écrites du baccalauréat session 2025 ont commencé le 24 juin au Burkina Faso. Ce sont 112 985 candidats qui sont inscrits cette année dont 52 506 garçons et 60 362 filles, répartis dans 460 jurys. Au lycée municipal Bambata à Ouagadougou, les acteurs ne signalent pas d’incident, pour ce premier jour de composition. L’ambiance y est plutôt studieuse.
11h30 au lycée municipal Bambata, à Ouagadougou ! La cloche sonne, marquant la fin de l’administration de la première épreuve écrite du baccalauréat, session 2025. Les salles se vident de leurs occupants. Sacs au dos pour certains, papiers en mains pour d’autres.
De petits groupes se forment sous les arbres ou devant les salles de classe. L’ambiance est studieuse. Mines graves ou décontractées, les fortunes semblent diverses au regard de l’expression faciale, mais les candidats au premier diplôme universitaire sont confiants. L’épreuve de français a un coefficient de 3. Il y a donc un enjeu pour ces candidats de série D.
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Malgré la pression de début d’administration des épreuves, Wendpouiré Jacqueline Ouédraogo, candidate, se dit confiante. Un sachet de beignets en main avec une bouteille de jus local, elle calme sa faim. « Ce matin, on a composé l’épreuve de français. J’ai fait le résumé. Avant le début des épreuves, j’étais stressée, mais après la première épreuve, je suis confiante. Je suis rassurée, parce que les épreuves étaient compréhensibles », confie-t-elle. Une autre candidate, Wendkuuni Adèle Ouédraogo, estime s’être bien préparée. Fouillant dans son sac, elle tire une vieille feuille d’épreuve de physique-chimie.

« On a commencé avec l’épreuve écrite de français et c’était abordable. Moi j’ai pris dissertation. Je pense que ça va aller. On a fait des sujets pareils en classe, donc on est bien préparés », lance-t-elle les yeux rivés sur son cahier cherchant à comprendre des formules. Même chose pour Shériza Saré, pour qui « ce n’était pas si compliqué ». Immédiatement, elle s’est mise à la révision pour « composer PC (Ndlr. Physique chimie) le soir », sans manquer de nous inviter pour l’arrosage de son diplôme, dans un éclat de rire.
« Tout a bien commencé »
Censeur du lycée qui accueille les jurys 108 et 109, Djakaridja Ouattara, chef de centre au lycée Bambata, est l’« architecte » de la tenue des épreuves en ces lieux. Chargé de l’organisation pratique, il dit avoir préparé les salles pour les mettre à la disposition des surveillants. Et ce sont 10 salles et 25 surveillants par jury. Avec la satisfaction d’une tâche bien accomplie, il estime que « tout a bien commencé, pas de difficulté ».
« Depuis le matin, tout se déroule bien. Le lancement national a eu lieu dans notre centre. Jusqu’à la fin de la première matière, il n’y a pas d’incident », affirme le président du jury 109, Sayouba Bayala. Il formule le vœu que tout se déroule bien pour les 252 candidats, dont 90 garçons et 162 filles de son jury. « Le président du jury est l’organisateur général qui fait que l’examen puisse bien se dérouler », développe Dr Adama Pascal Kindo, président du jury 108. Il ne signale également pas de difficulté.
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« Le matériel est arrivé à temps, les épreuves aussi », se réjouit-il, cherchant le regard de son collègue du jury 109 arrêté à quelques mètres de là. A l’en croire, tout se passe bien. « Un candidat a oublié sa fiche de table », sinon « aucune difficulté majeure ». Le jury dont il est le premier responsable reçoit 252 candidats et enregistre huit absents à la matinée du premier jour d’administration des épreuves écrites. Et du reste, ces écrits durent quatre jours.
Boureima Dembélé