« Pour nous, les élections auront lieu en 2020 », rassure Siméon Sawadogo©Fasozine.com
Le gouvernement burkinabè ne prévoit pas un changement du calendrier electoral

« Pour nous, les élections auront lieu en 2020 », rassure Siméon Sawadogo

Il n’y aura pas de report des élections présidentielle et législatives selon le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale Siméon Sawadogo. Le gouvernement dit s’en tenir au consensus trouvé lors du dialogue politique organisé en juillet 2019.

Le gouvernement se veut ferme. Le calendrier électoral sera respecté. Le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale Siméon Sawadogo assure au cours d’une conférence de presse le jeudi 28 novembre 2019 qu’aucun report n’est en vue.

« De façon consensuelle, nous avons arrêté que le calendrier électoral ne sera pas reporté. On a signé. En tant que ministre en charge des questions électives, je suis en train de me préparer avec les autres ministères concernés pour les élections en 2020 », soutient Siméon Sawadogo. Les élections présidentielle et législatives sont prévues pour l’année 2020. Les élections locales auront lieu une année plus tard. Sur ce point, Siméon Sawadogo rappelle que le mode de scrutin retenu est celui du suffrage direct.

Le vote de la diaspora sera effective

Un seul point n’a pas fait le consensus lors du dialogue politique organisée en juillet 2019 rappelle le ministre en charge de la décentralisation. Les parties d’opposition ont souhaité que la carte consulaire soit retenue comme document de vote.

« Nous avons été clairs. Les documents de votation, c’est le passeport et la carte d’électeur. (…) C’est le vote des Burkinabè de l’étranger et il faut que celui qui va voter fasse la preuve de sa nationalité. La carte consulaire ne fait pas la preuve de la nationalité », répond Siméon Sawadogo.
Les autres décisions prises pendant le dialogue politique sont relatives, par exemple, à la refonde de la Commission électorale indépendante (CENI), la révision de la loi portant quota-genre, la prise en compte du vote des Burkinabè de l’étranger.