Le Burkina Faso rétablit la peine de mort dans son projet de nouveau code pénal

Le gouvernement a adopté, en Conseil des ministres, un projet de loi portant nouveau code pénal. Selon le ministre de la Justice et des Droits humains, Edasso Rodrigue Bayala, ce texte s’inscrit dans la volonté de réformer en profondeur le système judiciaire afin de répondre « aux aspirations du peuple ».

Parmi les principales innovations, le projet de code pénal prévoit le retour de la peine de mort pour certaines infractions jugées graves, notamment la haute trahison, les actes de terrorisme et les actes d’espionnage. Il introduit aussi le travail d’intérêt général comme peine principale et réprime la promotion et les pratiques homosexuelles et assimilées.

Le projet revoit également à la hausse les sanctions financières : les amendes minimales passent de 250 000 à 500 000 F CFA, aussi bien pour les délits que pour les crimes.