Nouveau code pénal : le conseil constitutionnel tranche
Le conseil constitutionnel a déclaré, samedi 19 juillet la modification du nouveau code pénal ‘’ conforme à la constitution’’

Nouveau code pénal : le conseil constitutionnel tranche

Le conseil constitutionnel a déclaré, samedi 19 juillet la modification du nouveau code pénal ‘’ conforme à la constitution’’. L’institution s’était autosaisie du texte après son adoption par l’Assemblée nationale le 21 juin dernier. Cette décision ouvre ainsi la voie au Président du Faso pour sa promulgation.
 
Plusieurs voix s’étaient levées pour dénoncer la relecture du nouveau code pénal au Burkina. En effet, selon le document soumis par le gouvernement à l’Assemblée nationale, les nouvelles incriminations visées étaient celles relatives à la répression de fausses informations appelé – Fake news- lorsqu’elles sont de nature à porter atteinte à la défense et à la sécurité nationale, à la sécurité des personnes et des biens.
 
Aussi, pour le gouvernement à travers le ministère de la Justice qui a introduit le projet, l’adoption d’une telle loi permet au Burkina de renforcer son dispositif de lutte contre le fléau du terrorisme, du grand banditisme et de certaines dérives relatives à l’utilisation des réseaux sociaux. Une loi qualifiée de « liberticide » par les organisations professionnelles des médias et les défenseurs des droits de l’homme.
 
Dans le nouveau texte, les journalistes et les utilisateurs des nouvelles plateformes de communication risquent jusqu’à 10 ans d’emprisonnement s’ils sont reconnus coupables du délit de « démoralisation des forces armées nationales 
‘’Un recul des acquis de la liberté de presse’’ déplorent plusieurs journalistes et utilisateurs des réseaux sociaux.