Depuis deux ans, Fatoumata Koné est l’un des piliers discrets mais essentiels du Centre d’information et de formation en matière des droits humains en Afrique (CIFDHA). Chargée de suivi et d’évaluation, elle est au cœur du bon déroulement des projets, notamment FASOVEIL, un programme de veille citoyenne sur les politiques publiques en matière de justice et de droits humains.
Dans les coulisses du Centre d’information et de formation en matière des droits humains en Afrique (CIFDHA), elle incarne la rigueur. Fatoumata Koné s’assure que chaque activité laisse une trace précise, mesurable, exploitable. Chargée de suivi et évaluation, elle est la mémoire administrative d’un centre juridique engagé, et bien plus encore.
« J’interviens à tous les niveaux dans le CIFDHA : la préparation des activités des autres projets en plus de FASOVEIL ; rédiger les lettres officielles, les TDR, des rapports périodiques de chaque activité, préparer les listes de présences, rassembler toutes les pièces pour justifier les dépenses, mobiliser les participants et tenir l’activité, ce n’est pas simple », explique-t-elle.
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Avant de rejoindre le CIFDHA, Fatoumata Koné travaillait dans un bureau d’études. Elle participait à des enquêtes de terrain, une expérience qu’elle considère comme proche de son travail actuel, même si le cadre a changé.
« Là-bas, on tournait pour des enquêtes et autres. Pour moi, chargé d’études et suivi d’évaluation sont un peu pareils, sauf une nette différence », raconte-t-elle. Titulaire d’un Bac Scientifique et d’une licence en Statistiques sociales, elle voit son intégration au CIFDHA comme un défi qu’elle relève avec sérieux et méthode au quotidien. Aujourd’hui, elle est au cœur de l’action, impliquée dans tous les projets du centre.
Suivre les politiques publiques avec FASOVEIL
Depuis juillet 2024, le CIFDHA participe activement au projet FASOVEIL, dont l’objectif est de renforcer le suivi citoyen des politiques publiques en matière de justice et de droits humains par les jeunes au Burkina Faso. Dans ce cadre, le centre met en œuvre plusieurs activités, principalement des ateliers de renforcement de capacités.
Fatoumata Koné joue un rôle central dans la mise en œuvre de ce projet. Elle veille au suivi rigoureux des actions, à la bonne mesure des indicateurs et à l’atteinte des résultats escomptés. « C’est pouvoir mener toutes ces activités à bonne date et avoir les résultats escomptés », souligne-t-elle en évoquant le principal défi de son poste.
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Ramdé Abdoul Aziz, coordonnateur du projet FASOVEIL au CIFDHA, confirme son importance. « C’est de sa responsabilité de s’assurer de la bonne mesure des indicateurs du projet », rappelle-t-il.
Le CIFDHA travaille en synergie avec d’autres organisations de la société civile œuvrant dans le secteur de la justice et des droits humains. L’objectif est de contribuer au suivi des politiques publiques qui encadrent ce secteur et à l’amélioration de leur formulation.
Deux ateliers ont déjà été réalisés. Plusieurs autres sont à venir. Fatoumata veille à leur bon déroulement. « Tout est programmé de sorte que rien ne coïncide et que je puisse assister à toutes les activités », précise-t-elle.
Une collaboratrice saluée pour sa rigueur
Au sein du CIFDHA, ses collègues apprécient unanimement sa disponibilité, son dynamisme et son sérieux. Ramdé Abdoul Aziz ne tarit pas d’éloges. « C’est une collègue que tout le monde aimerait avoir. Elle est dynamique, disposée, rigoureuse, compréhensive ; elle a l’amour du travail bien fait. Souvent, les weekends ou tard la nuit, on communique pour des aspects relatifs au projet. C’est une très bonne collègue », se réjouit le coordonnateur du projet.
Même commentaire du côté de Issa Nasser Lallé, assistant de projet FASOVEIL, qui la décrit comme : « proactive, rigoureuse, sociable, travailleuse ».
L’expérience au CIFDHA permet à Fatoumata de se renforcer professionnellement. Elle profite aussi de l’accompagnement technique et des formations organisées par le Laboratoire Citoyenneté, qui appuie le projet FASOVEIL. Ces opportunités constituent pour elle une motivation supplémentaire.
« D’ici la fin de ce projet, on aura beaucoup bénéficié de renforcement de capacités. En dehors du projet, l’accompagnement nous motive à engranger de bons résultats », dit-elle, tout en remerciant le Laboratoire Citoyenneté et les autres parties prenantes du projet.
Toujours avide d’apprendre, Fatoumata se projette déjà dans la suite de sa carrière. « Dans les années à venir, je me vois dans une autre grande organisation en tant que chargée d’études ou de suivi d’évaluation, avec toujours la même passion du travail bien fait comme à CIFDHA », projette Fatoumata Koné.
Mousso News avec Studio Yafa