Le gouvernement burkinabè a décidé de dissoudre la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Elle est jugée budgétivore et inadaptée à la vision actuelle des autorités. Selon le ministre de l’Administration territoriale, Émile Zerbo, cette décision vise à réduire les charges de fonctionnement de l’État. Aussi, il s’agit de renforcer la cohérence institutionnelle avec la charte de la transition. Le patrimoine et les attributions de la CENI seront transférés au ministère de l’Administration territoriale. Le gouvernement estime que le Burkina Faso peut désormais se passer de cette institution pour mieux rationaliser les coûts et renforcer le contrôle souverain des processus électoraux.