Pr Abdoulaye Soma : le jeune candidat aux grandes ambitions
Pr Abdoulaye Soma, plus jeune candidat à l'élection présidentielle

Pr Abdoulaye Soma : le jeune candidat aux grandes ambitions

Professeur Abdoulaye Soma, 41 ans, le plus jeune candidat à l’élection présidentielle de novembre 2020 ne compte pas faire de la figuration pour sa première course à la conquête du pouvoir d’Etat. Il met en avant, son jeune âge et un programme qu’il dit innovant.

De Wemtenga où il a installé son institut de formation en Droit et son cabinet d’avocat, Abdoulaye espère déménager à Kossyam à l’issue de l’élection présidentielle du 22 novembre 2020, cette fois-ci pour servir la nation entière. Sa chance pour conquérir le pouvoir, « sa jeunesse » dit-il. « Le fait d’être le plus jeune candidat à ce scrutin me rend plus populaire. Je suis le candidat du peuple parce que je suis jeune, donc plus proche de la jeunesse qui constitue le plus grand nombre des électeurs », argumente le jeune professeur agrégé en droit.

Nouvellement auréolé de son titre de Professeur agrégé par le Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES), celui qui aspire à être président du Faso est connu pour être un bosseur. Issue d’une famille modeste, le jeune Abdoulaye commence ses études à Banfora, dans la partie ouest du Burkina Faso. Fils de du chef de terre de l’ethnie gouin, il le dit avec fierté : « sa caste est réputée pour secréter des personnalités très puissantes et très respectueuses ».

Aux côtés de Yacouba Isaac Zida, chef d’Etat puis Premier ministre, comme conseiller spécial, à la suite de la démission de Blaise Compaoré en 2014, le professeur n’hésite pas non plus à critiquer la gestion de la transition. Avec Yacouba Isaac Zida, les relations sont restées cordiales. « Depuis 2016, je n’avais plus de ses nouvelles. Il m’a toutefois appelé quand j’ai annoncé ma candidature à la présidentielle pour m’a félicité et encouragé », fait savoir le professeur.

 
Engagé en politique pour faire le bien

Le Professeur Soma  dit avoir un projet incomparable avec des propositions, notamment la formule magique selon lui : la composition d’un gouvernement à 50% de jeunes et 50% de femmes. Mieux, il entend réduire le nombre de portefeuilles ministériels avec un gouvernement de 13 membres, s’il est élu président. C’est ce qu’il faut, se convainc-t-il, pour amorcer le développement véritable du Burkina Faso.

Ses proches reconnaissent en lui un homme très rigoureux. Une qualité vue comme un défaut par certains. « Le professeur a toujours le temps pour nous. Mais Il il est très rigoureux et tient compte de tous les détails. Il est quelqu’un qui se soucie du bien être des autres », témoigne Marie Dorcas Sanou, qui côtoie le professeur depuis 10 ans. Elle est aussi convaincue qu’il faut juste donner l’opportunité au professeur de prouver son leadership à développer le Burkina Faso.