La Police nationale, à travers la Division des Investigations Criminelles (DIC), a mis aux arrêts vingt-deux (22) personnes. Il leur est reproché des faits présumés de traite des personnes, de complicité, de proxénétisme et de blanchiment de capitaux.

Ces interpellations font suite à des enquêtes menées dans plusieurs auberges et maisons closes de Ouagadougou. Ce, à la suite de dénonciations et de signalements. Les suspects auraient recruté des jeunes filles au Nigéria sous de fausses promesses d’emplois. Les victimes ont ensuite été acheminées au Burkina Faso où elles étaient contraintes à la prostitution.

Au total, plus de deux cents (200) jeunes filles nigérianes, dont des mineures âgées de 15 à 17 ans, ont été identifiées et mises à la disposition des autorités compétentes.